Je souhaite aborder avec vous une notion qui porte parfois à confusion dans l’esprit des gens et qui a pourtant une valeur essentielle dans le fonctionnement psychique. Il s’agit de cette différence qui existe entre « simple » et « facile «
La simplicité se définit par le fait que le nombre de facteurs qui compose l’élément, ou le nombre de critères qui composent l’événement est proche de 1. Plus le nombre de facteurs ou de critères est élevé, plus la structure est complexe ou « compliquée ».
La facilité se définit par la l’aisance et le confort que vous pouvez ressentir à réaliser une tâche ou exécuter un plan.
Si je tiens à aborder cette nuance, c’est parce que la presque totalité des personnes qui entrent dans mon cabinet, concluent le discours pendant lequel elles m’ont exposé leur situation par : « vous avez vu Mr Estingoy, c’est compliqué ».
Et je n’ai d’autres réponse que : « vous croyez que c’est compliqué, alors que c’est simple. Par contre c’est pas facile. »
L’écueil que la quasi totalité des personnes qui souhaitent changer rencontre, est le fait de complexifier et d’intellectualiser de manière exagérée leur situation en pensant que la seule solution pour une situation complexe est une réponse complexe.
Mais dans une immense majorité des cas, la situation est simple. C’est uniquement la personne qui pense et croit qu’elle est compliquée. Alors, de ce postulat, elle entreprend de rechercher une réponse compliquée, en pensant que seule la réponse compliquée sera suffisamment efficiente pour résoudre son souci.
C’est bien sûr, grâce à cela que le mysticisme prend racine dans la société. Il suffit alors d’abreuver la personne de solutions compliquées pour lui vendre leur efficacité. Ainsi se crée dans l’esprit une corrélation inconsciente, de type : « plus la solution que l’on va me vendre semble compliquée, plus elle doit être efficace ». Ce qui malheureusement est souvent faux.
La première des choses à effectuer lorsque l’on conçoit le changement est de prendre conscience de la simplicité des événements. C’est grâce à la prise de distance que l’on peut constater les grandes tendances du mouvement et s’apercevoir que notre fonctionnement est plutôt simple.
Pour illustrer cela je vous donne l’exemple d’apprendre à faire du vélo. Pour utiliser un vélo, c’est simple : une fois que vos mains tiennent les poignées du guidon et que vos pieds sont prêts à utiliser les pédales, piloter un vélo se résume en 2 mouvements :
les bras qui dirigent la trajectoire grâce au guidon et les jambes qui effectuent des rotations pour propulser l’engin , ce qu’on appelle pédaler.
Intellectuellement, un enfant de 4 ans comprend facilement le processus. Est ce qu’il y arrive du premier coup par le simple fait d’avoir compris ?
NON ! Pourquoi ? Parce que ce n’est pas facile.
La plupart des personnes supposent qu’en matière de psychologie, tout se résume à la compréhension. Elles pensent donc qu’un fois qu’elles auront compris la cause, l’origine et la logique de ce qu’elle vivent, tout sera résolu.
La plupart du temps, il n’y a rien de complexe à comprendre.
Cependant le changement va surtout consister à intégrer une nouvelle aptitude qui va pourvoir leur permettre de retrouver de la facilité, c’est à dire de l’aisance ou du confort.
Pour l’exemple du vélo, cela s’appelle l’équilibre.
D’ailleurs, globalement pour toute sorte de changement, c’est quasiment toujours la recherche d’un nouvel équilibre. La vie est un jeu de funambule.
Cette intégration d’une nouvelle sensation profondément inconsciente d’équilibre, comme un surfeur sur une vague est à la base de l’équilibre alimentaire ou du confort émotionnel par exemple. Mais de quantité d’autres choses également.
L’hypnose est un outil parfaitement adapté pour ressentir et intégrer de nouvelles sensations qui nous rapprochent d’un équilibre satisfaisant et confortable pour l’existence.
Vous pouvez venir dans mon cabinet de Toulouse pour découvrir cela;